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2ème étape : Roncevaux à Zubiri
Après l'ascension de la première étape que nous considérons comme l'une des plus difficile du chemin, il faudra se faire violence pour repartir le lendemain matin aux environs de 7 heures.
Nos organismes devront s'habituer rapidement à ce nouveau rythme.Le 8 mai 6 heures, les énormes lustres de l'abbaye s'illuminent une musique se diffuse dans l'édifice. Les 113 dormeurs sont tirés de leur sommeil. On ne peut pas faire mieux comme réveil, celà vaut le son du clairon à l'armée... en trois quart d'heure le dortoir est quasiment vidé de ses pélerins "jetés" manu militaris sur le terrain... (j'exagère un peu). Nos muscles, nos articulations nous font horriblement mal.
L'étape est longue, cassante, composée de longues montées et de descentes abruptes. Le sol rocailleux est douloureux pour nos plantes de pieds. Les visages sont fermés ce matin. On s'adresse entre pèlerins des petits bonjours grimaçant... Il faut un bon mental pour repartir et dépasser nos souffrances physiques. Un constat s'impose on vient d'intégrer la respectable communauté des "tamalous".
C'est effectivement la répétition de l'effort qui fait souffrir notre organisme. Notre corps n'est pas suffisamment préparé et ne comprend pas se que nous lui demandons. Si bien que nous avons l'impression que notre cerveau est lavé des informations en dehors de marcher. Par exemple : Il ne commande plus nos jambes pour pouvoir descendre ou monter des escaliers. En plus de gérer la douleur des courbatures nous devons négocier avec lui pour pouvoir descendre une marche ! Curieuse impression...
Nous avions prévus une étape de 25 km et une arrivée à LARRASOANA. D'un commun accord nous décidons d'écourter celle-ci de 5 kilomètres. Nous arrivons aux alentours de 14 heures dans la ville de ZUBIRI. Nous réservons nos deux lits dans une albergue privée dénommée ZALDIKO BAR. L'endroit est sympa nous sommes huit dans la chambrée les installations sanitaires sont correctes.
Au détour du chemin une camionnette stationne et propose des rafraîssements. Une caisse est aussi à disposition 'FREE SHOP'. Un pèlerin surchargé peut déposer quelques affaires. Un autre pourra certainement en bénéficier.
La bébette de l'étape... Des bousiers. Sorte de scarabées qui se servent de leurs pattes pour façonner des pelotes à base de bouse, de reste alimentaire, d’excrément... qu'ils déplacent en les faisant rouler.
Ce panneau qui indique : FIN de l'étape n° 2 !
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Commentaires
eh be, quel courage, je vous admire. j'espère que la bébette bousier n'était pas dans vos lits !!! je serai sortie en courant !!!!!!!!!!!! à bientôt pour la 3ème étape.